Et si on passait 24 heures à Venise !
On rêve de la place Saint-Marc, du Palais des Doges, du fameux carnaval et ses gondoles font la l'image de Venise. Cependant, la Cité des gondole possède des petites places, des édifices religieux et ses petites rues discrètes et méconnues. La ville est accessible par voiture, train et avion de la plupart des capitales européennes et des grandes villes européennes.
De l'aéroport à Venise, il faut prendre un bateau-taxi pour une douzaine personnes qui va vous transportera directement à l'hôtel au coeur de Venise. Sinon vous pouvez prendre le Vaporetto, le bateau bus local, très pratique ou par voie terrestre en passant par le grand pont sur la lagune. Il faut s'installer dans un bateau-taxi, et sauter de canaux en canaux, pour arriver sur le Grand Canal et découvrir le Pont du Rialto.
Le symbole de Venise est magnifique à contempler lorsque l'on vient de la Place Saint-Marc. Le temps est souvent pluvieux au printemps et un peu frais mais on peut promener le long des canaux. N'oubliez jamais de prendre un plan quand vous allez à Venise pour éviter de vous égarer dans un dédale de petites rues.
Le Rialto est toujours envahi des vacanciers qui profitent de la fin du Carnaval pour s'offrir des masques en solde, découvrez plutôt vers le quartier de San Polo. Partout, l'oeil est occupé par des magasins de souvenirs, mais plus on s'eloigne et qu'on penettre dans les quartiers loin du centre touristique, et plus les masques, les présents, bijoux deviennent plus réels et moins chers. On ne peut aller en Italie sans déguster une pizza géante ou glace italienne. Au diable les régimes !
Nous prenons la voie qui rejoint la gare et voyons de nombreux voyageurs avec leur valise à roulettes. Ils ressemblent à des insectes, pressés qui marchent selon un parcours bien précis. Car à Venise, la moindre erreur de rue et vous vous retrouvez coincés dans un impasse.
Pourtant l'architecture vénitienne est assez homogène : dans chaque quartier, on a une place centrale avec son église entourée de ses ruelles, qui vous promènent chaque fois un peu plus au coeur de la Cité des Doges...
Toute la beauté de Venise ne réside pas seulement autour de la Place Saint-Marc. Nous choisissons de visiter les musées de la ville et d'aller faire un petit tour du côté de la nouvelle galerie d'art contemporain de François Pinault, au Palazzo Grassi, qui offre ses collections privées d'art contemporain.
On repasse par la Place Saint-Marc et comme on ne tout de même on ne peut pas passer à côté du Palais des Doges.
Et vu que le temps devient pluvieux, nous voilà en route vers la Piazza San Marco et ses célèbres esquadrilles de pigeons et de vacanciers. Enfin, c’est ce que je pensais trouver, mais je me trompais. Les pigeons sont bien là, qui vous survolent pour réussir leur atterrissage sur les pavés de la place. Mais les vendeurs de graine ont été interdis, et il n’est plus possible de se retrouver couvert de pigeons, prêts à prendre la pause sur la photo souvenir en échange d’un casse-croute…
Ce qui me frappe également, c’est que sur les nombreux bâtiments en rénovation, d'immenses publicités destinées à cacher les travaux défigurent la place, de la Basilique Saint Marc, au pied du Campanile en passant par le Pont des Soupirs...
Nous pénétrons dans le Palazzo Ducale avant qu’il ne ferme. A l’entrée, on nous tend un ticket qui donne accès aux autres musées de la place pratique si l’on veut continuer la visite culturelle le lendemain matin. Avec notre guide, nous revivons le quotidien des Doges ces dirigeants de la Cité de Venise, qui n’étaient ni nobles, ni ecclésiastiques, mais incarnaient l’autorité, de la cour intérieure, en passant par l’escalier d’or jusqu’aux salles d’audience.
La guide, passionnée d’art, commente chaque peinture, dont beaucoup sont signées Le Titien. Après un tour par les geôles, où fut emprisonné un certain Giacomo Casanova, et sans apercevoir le célébrissime Pont des Soupirs alors en réparation, nous passons devant l’escalier des Géants, surmontés des dieux Mars et Neptune. Mais une voix nous ramène à la réalité : il s’agit de la chargée de sécurité, qui nous somme de sortir, car le Palais ferme ses portes. Il est 18h, la nuit tombe, les musées ferment, il est donc temps de trouver un endroit au chaud et au sec pour patienter jusqu’à l’heure du repas.
On nous conseille un bistrot –du genre bar à tapas- derrière la Place Saint-Marc et l’hôtel Danieli, mais toujours dans le quartier de San Marco. Nous voici donc à l’Aciugheta, place Castello, où nous testons les hors-d’œuvre locaux, à base de poissons et le "Spritz", qui n’est autre que l'apéritif le plus populaire à Venise. Il s’agit en fait d’un cocktail à base de vin blanc, d'eau de Seltz et d’un alcool amer, le Campari, qui lui donne une couleur orange. Ce cocktail est apparu dans la région durant la domination autrichienne, ce qui explique que le nom ne sonne pas vraiment italien.
Le soir, nous sommes conviés à la Caravella, un restaurant dans la tradition vénitienne, situé derrière le Grand Théâtre de La Fenice. La plupart des mets sont à base de poisson avec un mariage réussi des cannellonis et de l’aubergine. Un délice ! A la sortie du restaurant, il pleut toujours et nous ne pouvons pas admirer les illuminations encore installées pour le Carnaval. Mais il est encore tôt pour rentrer et nous décidons de tester la vie nocturne vénitienne. Peut-être ne sommes-nous pas dans le bon quartier, peut-être est-ce la pluie ou le dimanche soir, mais peu de bars sont encore ouverts et nous nous rabattons sur le Hard Rock Café, où l’ambiance est décontractée. Enfin, pour un court instant. Mieux vaut se coucher pour profiter de la ville aux aurores. Au petit jour...
Plus tôt, il ne fait pas encore jour et les rues sont désertes. Après un copieux petit-déjeuner à l’hôtel, il faut se préparer à affronter la fraicheur humide de Venise au petit matin et la brume... comme dans l’une des aventures de Corto Maltèse. Jusqu’à 8h, la place Saint Marc est déserte. Petit à petit, les Vénitiens sortent de chez eux, partent au travail, amènent les enfants à l’école, courent vers le Vaporetto, comme nous, derrière un bus. Le premier bateau de touristes ne débarque qu’à 9h20. Avant, on peut profiter de la ville, faire des photos, admirer le lion ailé, symbole de Venise, au pied de sa colonne, ou celui qui garde la Tour de l’Horloge, alors que le sommet du campanile est encore dans le brouillard. A 9h50, les marchands ambulants s’installent Place Saint-Marc et les premiers groupes de touristes sont déjà en train de mitrailler à coups de flash les bâtiments de San Marco. Nous ne monterons pas au sommet du campanile, la brume cache la ville. Alors, pour se consoler, nous décidons de nous réchauffer avec un succulent chocolat chaud – les meilleurs de Venise – au Caffè Florian, le plus ancien de la ville.
Il est vrai que le chocolat vous sera facturé environ 8 euros (et le café 6 euros), mais ni vos yeux, ni vos papilles ne le regretteront. Avant de repartir vers l’aéroport, une séance de shopping s’impose. Au vu des prix sur la Place Saint-Marc, nous décidons de faire un saut près du Rialto. Les gondoliers sont à pied d’œuvre -depuis 7h ils préparaient leurs gondoles, inondées par la pluie- car les touristes ne renoncent pas. Ils auront peut-être les fesses mouillées, mais à 85 euros la demi-heure de balade, ils ne veulent pas se priver de ce tour romantique. Nous profitons donc de cette dernière heure pour acheter du café, des masques dans une superbe petite boutique artisanale au pied du Rialto (côté San Polo) avant de remonter à bord du bateau-taxi.
Venise est la capitale des amoureux, la charmente ville pleine de mystères. AL2H location vacances Italie